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Tiphanie Perrotin X Hanroad : 100% hors piste, 100% hors norme

Van et sport de haut niveau

La nouvelle ambassadrice Hanroad s’appelle Tiphanie Perrotin. Arrivée sur le tard à la compétition, cette trentenaire a raflé l’an dernier le titre de championne du monde de snowboard freeride à l’issue du Freeride World Tour. Une performance extraordinaire pour la nouvelle égérie Hanroad, qui, en dehors du circuit très fermé des FWT, s’illustre aussi en tant que kiné au centre hospitalier de Genève. Entretien.

Après plusieurs masterclass sur le domaine de Verbier, elle a pris le volant de son van Hanroad, sans transition, vers les Pyrénées pour participer aux premières épreuves de cette nouvelle édition du FWT. Premier run : Baqueira, puis Ordino. Objectif : confirmer sa performance en tant que championne du monde de snowboard FWT, le graal pour tout freerider.

Pour autant, à 33 ans, cette sportive de haut niveau, savoyarde d’origine, n’avait pas de ligne toute tracée vers le chemin des podiums. Après avoir chaussé son premier snow à 14 ans seulement, elle a d’abord décroché un diplôme de kiné, profession qu’elle exerce encore 6 mois de l’année au centre hospitalier de Genève.  Soignante volontaire pendant l’épidémie de Covid, elle a aussi des valeurs bien ancrées. Prête à attaquer la pente et à se lancer dans cette nouvelle aventure où elle est attendue au tournant, celle qui carbure au plaisir répond à nos questions sans détour.


Tiphanie, comment te sens-tu à l’approche de cette nouvelle compétition ?
Évidemment, la pression commence à monter mais je suis aussi très excitée par ce nouveau FWT. Mes sentiments sont donc assez mitigés, entre stress et envie.

Comment réussis-tu à apprivoiser ton angoisse ?
J’effectue tout un travail en amont, une sorte de préparation mentale qui me permet de gérer par anticipation des situations auxquelles je pourrais être confrontée avant, pendant et après les épreuves. Car oui, au-delà de l’aspect physique, les FWT sont aussi très exigeants et potentiellement éprouvants au plan mental.

Est-ce que tu penses que ton vécu et ton background te permettent aussi de mieux gérer cet aspect-là?

Certainement oui. J’ai commencé la compétition sur le tard, à 26 ans, un peu par hasard. Mes parents ont toujours pratiqué le sport, mais uniquement en loisir, ce qui fait que je n’ai pas baigné dans ce milieu et je connaissais encore moins ce format (NDLR : les FWT). C’est une amie, rencontrée lors de mes études en Belgique, qui m’a incitée à participer à mes premières qualifications. La première année m’a donné envie d’aller plus loin mais la deuxième fois, j’ai un peu moins bien vécu les choses et c’est à ce moment-que j’ai décidé de prendre un peu de recul et d’aborder la compétition différemment.

Photos : Nicolas Eymard

C’est-à-dire ? Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans les FWT et que viens-tu y chercher ?
L’ambiance. Sur le circuit, tout le monde est plutôt bienveillant. Chacun a son style de glisse, c’est très enrichissant. On est moins là pour battre quelqu’un que pour se dépasser soi-même. Et puis, cela offre aussi l’opportunité de rencontrer des gens qui ont la même passion et de parcourir le monde : Espagne, Canada, Japon… J’avais très envie d’aller dans ces pays, depuis l’adolescence, ainsi qu’en Alaska, qui faisait également partie de la feuille de route des FWT avant le COVID. Je rêve toujours d’aller y rider un jour.

Le snowboard n’est pas toute ta vie, tu as aussi, en dehors du snow, une autre activité professionnelle et d’autres centres d’intérêt…
Absolument. Je suis kinésithérapeute au CH de Genève six mois de l’année. Et dès que je peux, je pars en vadrouille pour pratiquer tout un tas de sports. Les salles, ce n’est vraiment pas mon truc. J’adore la pleine nature que ce soit à la montagne ou dans l’eau. Quand je pars sur des circuits, comme là dans les Pyrénées, je m’arrange toujours pour me faire des journées off pour voir du pays et garder l’envie de rider intacte.

Quelles sont les figures qui t’inspirent ?
Jamie Anderson, l’une des meilleures en freestyle, Justine Dupont, une surfeuse de gros très très impressionnante, Liv Sansoz, deux fois championne du monde d’escalade, devenue guide de haute montagne, et Camille Etienne, une activiste écologiste que j’admire pour son engagement et sa détermination.

Quels morceaux sur ta playlist ?
En ce moment j’écoute “Libre”, d’Angèle, “Mr Business”, de Danitsa, et “Waterman” aussi, une super découverte signée Justine Mauvin.

Le van est-il un moyen de locomotion privilégié pour toi ?
J’ai déjà eu une Renault Trafic, avec lequel j’étais partie en Grèce faire du kite surf, donc oui, j’aime bien ce mode de déplacement et l’état d’esprit qui va avec. Cela dit, c’est la première fois que je pars en montagne, et en compétition avec ! Je vais dormir à l’intérieur, et tester la vanlife en mode hiver, compétition et altitude !

Qu’est-ce que tu as emmené avec toi ?
Tout, ou presque ! Comme il est assez grand (NDLR : il s’agit d’un van Trek5+), je n’ai pas eu vraiment à faire de choix quant à ce que j’emmenais et c’est tant mieux ! J’ai pris mes snows évidemment, plus quelques paires de skis car nous partons en duo, avec Elisabeth Gerritzen, championne du monde dans cette discipline, qui participe aussi aux FWT. Nous avons donc pas mal de matériel à toutes les deux mais ça ne pose aucun problème ! On est parées et prêtes à nous lancer dans cette nouvelle édition !

La vanlife par Tiphanie perrotin :

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